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Dans son rapport public annuel 2018, la Cour des comptes a reconnu l'intérêt du logiciel libre, décrit comme un « puissant facteur d’efficience et d’influence » mais aussi une façon de répondre à un « enjeu de sécurité et de souveraineté ».
Des présidences Chirac à Sarkozy, et des ministères Alliot-Marie à Morin, la Défense a d'abord penché pour les logiciels libres, avant de se jeter dans les bras de l'éditeur, montrent des documents révélés par Next INpact et pointés par l'April.
Le logiciel libre sera “encouragé” mais pas pour autant “prioritaire” pour équiper les systèmes d’information des administrations. Est-ce suffisant à vos yeux ?
Cette mesure sur l’encouragement des logiciels libres va dans le bon sens. La formulation est peut-être prudente mais elle aura des effets réels. Il ne faudrait pas non plus imposer des logiciels libres dans des administrations qui n’ont pas les moyens de les mettre en œuvre, ce serait inefficace. A Etalab comme à la Dinsic, nous visons l’utilité et l’efficacité. Comment ? En créant une dynamique nouvelle, qui fait que les collectivités ou les administrations attirent à elles des communautés de contributeurs et sortent de la seule logique d’achat d’un logiciel. Le logiciel libre n’est pas forcément la meilleure solution. Cela dépend de la capacité des administrations à contribuer et à maintenir le code source de ce logiciel.