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La municipalité Catalane souhaite remplacer les applications Windows de bureautique et de messagerie par des alternatives Open Source et prévoit de troquer Windows pour Ubuntu. L’Open Source prend place au cœur du plan numérique de la ville qui promet la réutilisation des développements.
Grâce à la publication de plusieurs documents, Next INpact révèle l'existence d'un rapport daté du 3 février 2005, signé du Contrôleur général des armées Jean Tenneroni, portant sur « les logiciels du ministère de la Défense : régularité et acquisition, politique d’acquisition et migration vers les logiciels libres ». Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense à l'époque, aurait approuvé les conclusions de ce rapport, à savoir une migration vers le logiciel libre.
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Un autre document publié par Next INpact, une note du Conseil général des Technologies de l’Information (CGTI) datée de février 2006, évoque notamment le mouvement à l'époque dans les ministères en faveur de la suite bureautique libre OpenOffice. L'armée aurait par exemple décidé de migrer 90 000 postes vers OpenOffice.
L'article rappelle que la première directive de la Direction générale des systèmes d'information et de communication (DGSIC), créée en mai 2006 et qui élabore la politique d'ensemble des Systèmes d'information et de communication de ce ministère, engageait le ministère de la Défense dans une « politique volontariste vis à vis des logiciels libres ».
L'article se poursuit par un rappel de la prise de position du Premier ministre de l'époque, Jean-Pierre Raffarin, en faveur du logiciel libre pour réaliser des économies dans la gestion de l'État. Prise de position qui lui avait valu de recevoir un courrier, signé Christophe Aulnette, alors PDG de Microsoft France.
Adieu Outlook, adieu Exchange Server, bienvenue à Open-Xchange. Adieu IE, Adieu Office, Firefox et LibreOffice bienvenue. Barcelone devient avec cette initiative la première commune à rejoindre la campagne européenne "Public Money, Public Code".
La directrice des systèmes d’information de la Ville tient dans ses mains le deuxième label numérique libre obtenu en deux ans. « On a été des précurseurs en matière de numérique dans le département. Nous avons obtenu une note de trois sur cinq pour ce label. »
Depuis février 2014, la région, à l'époque Rhône-Alpes, investissait dans les logiciels libres et s'engageait à les utiliser davantage. Aujourd'hui, c'est le département du Rhône qui a reçu le label "Territoire numérique libre" niveau 3. Le label est gradué à cinq niveaux. Le but , favoriser l’utilisation des logiciels libres, les promouvoir, encourager la mise à disposition des données publiques et faciliter les échanges grâce à l'utilisation de formats ouverts.
Les logiciels produits par les administrations publiques devront dorénavant obligatoirement être publiés par défaut en Open Source
Après examen de sa candidature par un jury spécialisé, le conseil départemental du Rhône a été récompensé par un label « Territoire numérique libre » de niveau 3. Ce résultat valorise un usage avancé des logiciels libres et formats ouverts, ainsi qu'une volonté d'implication dans l'écosystème libre. Le Département du Rhône entre ainsi directement au niveau 3 sur 5 de ce label accordé jusqu'à présent à une trentaine de collectivités qui investissent le champs du logiciel « open source ».
Rappelez-vous, en juillet 2014 on découvrait un article, dans le n° 84 de Linux Pratique, qui relatait l’expérience de cette commune quant au déploiement progressif de Linux au sein de la Mairie et de ses bâtiments communaux.
Cette petite ville d’un peu moins de 5000 habitants est située dans le canton de Béthune (Pas de Calais) tout en haut de la carte de France et, depuis des années, Yann Lagadec (le responsable informatique de la Mairie) et son équipe ne ménagent pas leurs efforts pour prouver qu’il existe des alternatives à un « tout Microsoft » et que cela fait du bien à sa ville et à ses administrés !
Les logiciels open source séduisent les administrations publiques en Europe. Selon une étude menée par l’Université de Maastricht, 49% des collectivités régionales ou locales interrogées (*) ont installé des logiciels libres.
Il faut ajouter à ce chiffre les 29% d’administrations qui utilisent de telles applications, sans apparemment connaître leur nature. Dans ce cas, les personnes interrogées ont répondu que leurs services utilisaient bien des logiciels GNU/Linux, MySQL ou encore Apache, mais sans savoir qu’il s’agit de logiciels libres.