On a testé pour vous : la distribution Solus

SOLUS 1.2.1

La petite dernière des distributions Linux arrive tout droit d’Irlande, séduisante et aguicheuse avec ses fonds d’écran nocturnes au fort parfum de whiskey.

Du passé faisant table rase les développeurs sont partis d’un noyau Linux et ont développé le reste eux-mêmes, comme des grands, à partir de rien. Ça n’est pas sans avantages (la légèreté) ça n’est pas sans inconvénients (ce n’est pas tout à fait aussi bien fini qu’Ubuntu, on peut le comprendre), on en reparlera plus loin.

Disponible au téléchargement sur le site https://solus-project.com/ (site en anglais uniquement), elle se décline en deux versions selon l’environnement de bureau : « Solus » tout-court avec le bureau « Budgie » et « Solus-MATE » avec le bureau « MATE ». Les deux .iso, comparables avec un peu moins de 1Go, se téléchargent sans problème et s’installent facilement sur une clé bootable avec Unetbootin, et c’est là que les surprises – bonnes – commencent :

  • chargement du « Live » dans la minute !

  • installation complète en 6 mn, ça décoiffe !!!

Bon à savoir avant d’installer : si vous ne voulez pas d’une installation automatique il vous faudra partitionner votre disque au préalable (en « live ») avec les trois partitions classiques : système – swap – home  (une astuce permet d’affecter les partitions, à vous de la trouver!).

Distribution Linux SolusSur mon ordinateur (core i5, 6Go RAM, Installation du système sur un SSD de 15Go, MBR et /home sur un HDD classique) ça boote en 6 secondes, et les applications à l’avenant.

Avec le bureau MATE on est en pays de connaissance, ce qui n’est pas le cas du bureau Budgie, bureau minimaliste d’un beau « flat-design» entièrement configurable par un panneau latéral escamotable : «Raven ».

Pour ce qui est des applications, peu d’applications par défaut – légèreté oblige – il vous faudra les installer vous-mêmes à partir d’une interface d’installation qui va piocher dans les dépôts « PiSI » (???) pas vraiment pléthoriques mais tous les grands classiques y figurent.

Néanmoins, les Geeks auront du mal à y trouver leur compte : la commande d’installation (eopkg install xxx) est assez exotique, la documentation (en anglais uniquement) quasiment inexistante pour l’instant (et je ne dirai rien des bibliothèques du langage C que je n’ai réussi ni à trouver ni à installer) et il va falloir attendre un petit moment pour que cette distribution arrive à pleine maturité.

Il n’en reste pas moins que d’ores et déjà SOLUS est rapide, de prise en main assez facile et à mon sens parfaitement adaptée à une utilisation « familiale ».

Mon appréciation après une semaine d’utilisation : une belle réussite à suivre de très près !

5 réflexions sur « On a testé pour vous : la distribution Solus »

  1. La distribution en V3 devient incontournable. Une distribution dont la prise en main est d’une facilité déconcertante et qui s’enrichit chaque jour un peu plus. Installée depuis plus de 2 semaine, j’ai un peu de mal à repasser sur ma FEDORA tant cette version est légère, rapide et contient tout les éléments nécessaire à un débutant. Pour l’instant l’accès aux clés DVB pourrait constituer un frein pour ceux qui utilisent kaffeine afin de regarder la télé. De fait c’est certainement cette distribution que je vais installer chez les débutants, car tout fonctionne à merveille et visiblement imprimantes, scanner et autre matériel sont reconnus d’office. Je conseille vivement…. pour les impatients

    • Entièrement d’accord avec toi. J’ai de fait commencé à installer Solus pour des débutants avec à chaque fois un retour positif, voire enthousiaste.En revanche il faut continuer à déplorer la faiblesse de la documentation, pas vraiment confortable pour l’administrateur. Mais, tu me diras : ya qu’à s’y mettre !!!

  2. bonjour,

    J’ai essayé d’installer Solus en parallèle de Windows sur un toshiba de 2015 mais je galère. J’ai partionné mon disque dur (je pense l’avoir bien fait), j’ai téléchargé le fichier iso depuis solus project, j’ai utilisé Rufus pour faire une clé usb rebootable et ça là que ça se complique. 1er résultat : au redémarrage une fenêtre m’annonce l’échec du boot car un des fichiers n’a pas été validé par le secure boot. 2e résultatSi je désactive le Secure Boot, le redémarrage m’amène systématiquement sur le Bios (priorité de redémarrage configurée sur USB)
    Si vous avez des idées, je suis preneur !! merci d’avance

  3. Un commentaire :
    Lors des mises à jour le cache se vide automatiquement si l’on utilise software-center.
    Voir man eopkg
    delete-cache (dc)
    Clear out any temporary caches still held by `eopkg` for downloads
    and package files. These are automatically cleared when using the
    Software Centre but you must manually invoke `dc` if you only use
    the CLI approach to software management.
    Pas de fichier obsolète à supprimer.
    J’ai en teste les trois saveurs sur virtualbox.
    L’Ardèchois à Martigues

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