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Après enquête technique, la CNIL a constaté que les jouets présentaient un défaut de sécurité. « Une personne située à 9 mètres des jouets à l’extérieur d’un bâtiment peut connecter un téléphone mobile aux jouets grâce au standard de communication Bluetooth sans avoir à s’authentifier. » De plus, « la personne située à une telle distance est en mesure d’entendre et d’enregistrer les paroles échangées entre l’enfant et le jouet ou encore toute conversation se déroulant à proximité de celui-ci », explique-t-elle dans son communiqué.
5,4 millions de plaignants potentiels
Le constructeur sous le feu des critiques
Par dizaines, ils se nichent dans des applications mobiles utilisées quotidiennement par des millions de Français. Ils capturent discrètement des données, souvent personnelles, sans que les utilisateurs n’en soient nécessairement conscients, alimentant au passage une industrie opaque et méconnue. Certains de ses acteurs disposent de données sur des millions de Français.
Il s’agit de trackers, de petits logiciels incorporés dans des applications mobiles du quotidien (réseaux sociaux, médias, banques, sites de rencontre). Chaque application en compte 2,5 en moyenne, selon une analyse de plus de 350 applications, réalisée par un groupe d’activistes, rassemblés depuis octobre en association, et publiée vendredi 24 novembre sur leur plate-forme baptisée Exodus. Rares sont les applications qui en sont dépourvues et certaines vont jusqu’à en intégrer une quinzaine. Ce paysage n’est pas exhaustif : la plate-forme ne cherche que les trackers qu’elle a préalablement identifiés, soit une quarantaine.
Une étude menée par des chercheurs de l’université de Princeton montre que des sites très populaires recourent à des scripts qui enregistrent le moindre mouvement de souris.
Protège du pistage lié aux diffuseurs de contenus "gratuits", centralisés. Accélère de nombreuses requêtes ("Google Hosted Libraries" et autres) en les servant localement, allégeant la charge des sites. Complète les bloqueurs de contenus habituels.
L'Agence allemande de régulation des télécoms vient de considérer les montres connectées à destination des enfants comme des engins d'écoute illégaux.
Désormais bardé de capteurs, le robot-aspirateur d’iRobot dresse une cartographie des lieux où il opère. A la base destinées à ses déplacements, ces données pourraient prochainement être vendues par le fabricant aux Amazon, Apple et autres Google.
Bien que le transfert des données utilisateurs entre Facebook et Whatsapp soit temporairement et partiellement suspendu, les Cnil européennes estiment que les garanties présentées par la messagerie instantanée à ses utilisateurs européens ne sont pas satisfaisantes. Aux géants américains aussi, il faut expliquer la notion de consentement.
Nous sommes allés voir le documentaire Nothing To Hide de Marc Meillassoux : il évoque la surveillance numérique de masse à travers les témoignages de lanceurs d’alerte, d’activistes et de défenseurs des libertés numériques.
L’article qui suit n’est pas une traduction intégrale mais un survol aussi fidèle que possible de la conférence TED effectuée par la sociologue des technologies Zynep Tufecki. Cette conférence intitulée : « Nous créons une dystopie simplement pour obliger les gens à cliquer sur des publicités »
L’ami Gee continue à nous dessiner les frasques des GAFAM et passe un peu de temps, cette fois-ci, à expliquer les danger des appareils connectés qui « écoutent »… une énième raison d’essayer d’organiser une autre société où, peut-être, les humains s’écouteraient entre eux au lieu de se faire volontairement espionner par des boîtes noires.
Nous sommes allés voir le documentaire Nothing To Hide de Marc Meillassoux : il évoque la surveillance numérique de masse à travers les témoignages de lanceurs d’alerte, d’activistes et de défenseurs des libertés numériques.
Vous croyez tout savoir déjà sur l’exploitation de nos données personnelles ? Parcourez plutôt quelques paragraphes de ce très vaste dossier…
Il s’agit du remarquable travail d’enquête procuré par Craked Labs, une organisation sans but lucratif.
L’actualité des champions de l’exploitation peu scrupuleuse des données personnelles est malheureusement toujours chargée… Gee nous propose un petit florilège (les sources sont données en fin d’article). Une façon d’illustrer à quoi Contributopia, notre toute nouvelle campagne, se veut une alternative un peu plus réjouissante…
L'entreprise, basée à Paris, a développé un logiciel intégré à une cinquantaine d'applications mobiles, dont celles du Figaro, de L'Equipe et de Closer.
Une collecte exhaustive de données