Ma vie avec Solus 3 …

Je viens de passer presque un an en compagnie de Solus qui entre temps est passée de la version 1 à la version 3, et ce ne sont que des bons souvenirs. Vous avez remarqué, j’en parle au passé : j’ai dû quitter Solus en conséquence d’une incompatibilité avec mon disque dur. Je vous raconterai. Sinon, je n’ai que du bien à en dire, et je ne suis pas seul dans ce cas. J’ai bien dû l’installer sur une bonne dizaine de machines de toutes marques et les retours des utilisateurs, qui sont loin d’être des Linuxiens chevronnés sont très largement positifs:

  • excellente présentation
  • bureau Budgie de prise en main très facile et très personnalisable
  • imprimantes – pas trop vieilles – bien reconnues et qui s’installent toutes seules
  • pas de soucis de lecture des DVD du commerce
  • la logithèque s’est considérablement améliorée et les applications sont bien mises à jour (si vous voulez tester LibreOffice 6.0, adoptez vite cette distribution)
    • Malgré tout, quelques ombres au tableau :

      A la différence de Ubuntu (et de ses dérivés) par exemple, Solus ne dispose pas des fonctions « purge » et « clean » pour désinstaller des applications. Si vous êtes comme moi et que vous aimez tester, explorer, changer vos habitudes, vous accumulez les traces de tout ce qui a été installé dans le dossier /usr de votre système … jusqu’à voir apparaître le message « espace disponible restreint ». Si en plus vous avez (comme moi encore) installé le système sur un petit disque dur – un SSD de 15 Gio par exemple – il peut arriver que le système s’arrête en urgence et je n’ai pas trouvé d’autre solution que de réinstaller !
      C’est ce qui m’a amené à me séparer de Solus après trois réinstallations, justement. Rassurez-vous, j’ai trouvé mieux, et ça sera l’objet de mon prochain article.
      Ce qu’il reste de tout ça c’est que Solus 3 est une distribution remarquable et très complète que je recommande chaudement à tous ceux qui recherchent rapidité d’exécution, facilité de prise en main en vue d’une utilisation « sage » ce qui demeure la très grande majorité des utilisateurs.